Soucieuse de répondre aux nouvelles attentes des personnes âgées, Adhévie Union est partie prenante, en partenariat avec la Mutualité Française, de l’un des onze projets d’expérimentation d’un dispositif renforcé de soutien au domicile des personnes âgées (DRAD).
L’objectif d’un tel dispositif, couramment désigné sous le vocable « EHPAD hors les murs » ou « EHPAD à domicile », est de permettre le plus longtemps possible le maintien au domicile des personnes âgées. La perte d’autonomie ou l’état de santé complexifie le maintien au domicile. Le DRAD accompagne, adapte le domicile, et propose une expertise gériatrique du niveau d’un établissement spécialisé dans l’hébergement des personnes âgées dépendantes afin d’assurer cette mission.
Les personnes âgées peuvent ainsi continuer à vieillir chez elles dans un environnement sécurisé, notamment par des nouvelles technologies et objets connectés, ainsi que grâce à une coordination renforcée de ses intervenants habituels en matière d’aide et de soins (Médecin, kinésithérapeute, SSIAD, SAAD et/ou SPASAD à proximité,…). Le DRAD offre ainsi une alternative à l’entrée en EHPAD.
Pour Adhévie Union, cette expérimentation est menée à partir de l’EHPAD MBV Michel GRANDPIERRE situé à Saint Etienne du Rouvray (Seine Maritime). Elle pourra répondre aux besoins de 30 personnes âgées de plus de 60 ans. En complément des services à domicile intervenant auprès de la personne âgée, le dispositif sera à même de proposer, dans le cadre du parcours de vie de la personne et d’une coordination intégrée et renforcée, différentes prestation telles que des temps de répit pour les aidants, de l’accueil de jour, de l’hébergement d’urgence,…
Le DRAD s’est fixé pour objectifs de renforcer et améliorer la qualité de l’accompagnement à domicile, de lutter contre l’isolement de la personne âgée et des proches aidants et d’assurer une continuité dans l’accompagnement des parcours de vie et prévenir la perte d’autonomie.
Les premiers accompagnements sont prévus à partir de Mai 2021.
Le financement est assuré pour 3 années d’expérimentation dans le cadre de l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité Sociale 2018, qui permet, grâce à des modes de financements inédits, de favoriser l’innovation en santé et d’expérimenter de nouvelles organisations en vue d’améliorer le parcours de vie et de soins des personnes.